Jeudi 17 novembre dernier, à l’occasion de l’ouverture du French film festival de Voilah!, nous étions nombreux au Shaw Theatre, avec notre ambassadrice, pour visionner le film événement Tempête. (rebaptisé Ride Above pour l’exportation).
Confortablement installée dans mon fauteuil, dès les premières images, je me laissai emporter dans le sillage d’un groupe de chevaux blancs. A l’écran, crinières au vent, ils galopaient sur la plage blanchie par l’écume. Moment de zénitude…
Un instant, j’ai cru la scène tournée en Camargue. Mais c’est bien en Normandie que cette comédie dramatique déroulait le fil de son histoire.

Ah ! ce mot de résilience, nous ne le connaissons que trop!

Ce film serait-il une ode au monde des chevaux? La réponse est oui! mais pas que
Avant la projection, dans une courte vidéo, le réalisateur Christian Duguay (parmi ses précédentes réalisations : Jappelou, Belle et Sébastien, Un sac de billes…) s’adressait à nous : « C’est un film sur la résilience et la ténacité ».

Christian Duguay à l’écran, lors de l’avant-première

En effet, l’instant de zénitude du début de la projection n’aura pas duré longtemps. Car très vite, malgré nous, nous étions plongés dans le destin dramatique de la jeune Zoé, la fille du propriétaire des chevaux.
Un soir de tempête, la jeune adolescente voit son rêve brisé par un accident avec sa pouliche qui la prive de l’usage de ses jambes. L’histoire raconte ensuite comment Zoé va s’accrocher pour renouer le fil de son destin.
Ce film est une puissante leçon de vie sur le dépassement de soi face au handicap. Une aventure physique forte où Zoé plonge dans une activité sportive, la natation qui va transformer son corps et sa vie. Comme s’il fallait encore démontrer qu’handicap et sport ne sont pas incompatibles !
A ce stade, sans en dire plus, je rassure tout le monde : la fin de l’histoire est positive et surtout remplie d’espoir !

Tempête dans les cœurs!

Cette comédie dramatique réunit tous les ingrédients d’une histoire passionnante et offre de nombreux moments d’émotion forte. D’ailleurs, jeudi dernier, acteurs à l’écran et spectateurs dans la salle pleuraient ensemble. Oui ! Je n’exagère pas. Un peu… peut-être !
Ces scènes d’émotion sont superbement jouées par une belle distribution; Mélanie Laurent (la mère de Zoé), Pio Marmaï (le père) ou Carmen Kassovitz (Zoé adolescente), Carole Bouquet et Danny Huston (un vieux couple de riches investisseurs passionnés par les chevaux).

Une belle distribution à l’affiche !

Mais à mes yeux, celui qui crève l’écran, c’est Kacey Mottet Klein. Il sait incarner avec beaucoup de sincérité le jeune employé du haras. Son personnage m’a beaucoup émue non pas à cause de sa « différence » que l’on oublie vite (il souffre de troubles mentaux légers) mais à cause de son amour des chevaux et de son amitié sincère pour la jeune malheureuse.


Enfin, pour les inconditionnels des adaptations, sachez que cette histoire est tirée du roman Tempête au haras de Chris Donner publié en 2013.

Anne Suquet

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