Avant les agapes de Noël, histoire de se mettre en jambes, nous vous proposons quelques adresses en toute subjectivité. Envie d’un cadre idyllique, d’une cuisine sophistiquée, d’un peu d’exotisme, d’une pause au vert ? On a ce qu’il vous faut. Quatre restos testés et approuvés par la rédaction.

The Halia Restaurant, pour se mettre au vert

Ras-le-bol des buildings, des grues, des bruits de circulation? Envie de simplicité et de verdure?
Décompressez sur la magnifique terrasse d’Halia (Gingembre en Malais), littéralement enfouie au milieu de la végétation du Botanic Garden, pas très loin du jardin des orchidées.

Le menu est résolument healthy. Côté boissons: pas d’alcool, resto muslim oblige, mais une palette originale de cocktails de jus de fruits et infusions. Côté solide, c’est simple mais toujours juste et les végétariens ne sont pas oubliés. Une mention spéciale pour le dessert Honeydew Sago, frais et addictif à la fois.
Compter 30 SGD pour un plat
Réservation fortement conseillée.

Halia, faut y aller !

Tamarind Hill, expérience mystique

À Singapour il y a les rooftops, les restaurants au fond des malls, les adresses à la mode, les gargotes animées, et puis il y a Tamarind Hill. Située loin du centre, sur un versant de Labrador Park (la mer n’est pas loin), cette vaste et discrète black and white enserrée dans la jungle est l’un des temples de la cuisine thaï dans la cité-Etat.

On me dit que Jim Thompson est meilleur, je réponds que ce n’est pas pareil. Ici le parquet craque sous les pas, le bar et ses flacons brillent dans la semi-pénombre, on y dîne aux bougies. Les plats, traditionnels ou fusion, sont fabuleux. L’expérience, elle, est mystique.
Compter 80 SGD (hors vin) par personne pour dîner. Pour réserver, c’est ici.

Mustard, un (très bon) indien dans la ville

À deux pas de la station de métro Little India, sur Race course,  Mustard est un peu à l’écart de l’agitation de Serangoon road. A mi-chemin entre la gargote et la table gastronomique, ce restaurant propose une très bonne cuisine familiale dans un cadre agréable.

On y mange les spécialités du Penjab – viandes grillées et pains- et du Bengale -plats en sauce, légumes et riz-. Contrairement à la cuisine du Sud, celle-là n’est pas très épicée et comble les papilles les plus délicates. Il faut commander un peu de tout, brochettes, poisson cuit dans sa noix de coco, légumes grillés mais aussi butter chicken, raïta, paneer…et faire voyager sa cuillère d’une marmite à l’autre. Les pains dont la gamme est large et gourmande sont aussi à tester. On en oublierait presque notre baguette.

Compter 30 SGD par personne. Réservation recommandée, la salle est étroite et les tables peu nombreuses. 2 tables à l’extérieur mais sans ventilation. Pour réserver, c’est ici

Mais, où est ma cuillère ?

Clo Pasoh : un bistronomique, c’est fantastique!

Un endroit parfait pour un dîner en famille, avec des copains amateurs de bons produits ou des amis de passage à qui on veut montrer que nous ne nous laissons pas dépérir à Singapour.
Petit tour au bar pour attendre notre table. Les cocktails sont concoctés avec soin par un véritable professionnel qui manie parfaitement les différents crus de whisky et de brandy, jouant sur les tonalités propres à chacun afin d’arriver à exhaler les arômes les plus fous. Le spectacle est fascinant. Les bouteilles dansent.

On ne vous raconte pas de bobards…Il est beau, le bar!

Le chef Louis en profite pour venir nous accueillir et nous raconte les produits du marché et leur origine. Il nous fait faire un Tour de France des papilles en moins de 5mn et nous commençons à saliver avant d’avoir eu la carte en main. Entre la soupe à l’oignon aux goyzas de comté et le tartare de bœuf dans son bun et son curry vert, mon cœur balance. Finalement je me décide pour une spécialité de la maison : la bisque aux raviolis de homard et je me régale. Les huîtres sont servies dans des caisses de vin: une bonne idée pour faire parler autour du sapin de Noël.

Pour suivre, j’ai craqué pour un plat végétarien: une courge aux marrons et giroles. Farandole de goûts et de régions, les courges viennent du japon. Pour finir, j’hésite entre la mousse au chocolat et le clafoutis. Il n’y a pas de mauvais choix.
Un menu cinq plats à 98$, un accueil aux petits oignons et une belle et bonne soirée garantie.

Pour réserver, c’est ici.

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