Le festival de la francophonie s’achève dans quelques jours. Si vous l’avez manqué, il est encore temps d’y passer. Certains événements se maintiennent jusqu’en avril.
Cinéma
La Francophonie fait encore des siennes ce weekend à l’Alliance Française:
- Vendredi 25 mars, à 20h, rendez-vous avec la beauté sauvage du Canada. C’est l’occasion de nous interroger ce qui nous reste quand on entre dans l’hiver de la vie.
- Il pleuvait des Oiseaux – film canadien de 126 min
- Samedi 26,
- à 14h, on vous invite à suivre un prédateur réintroduit dans la nature. Les plans se dévorent à pleine dents , on voyage avec bonheur dans les montagnes jurassiennes.
- Lynx – documentaire franco-suisse de 82 minutes
- à 16h, une tranche de culture khmère , certes un peu dramatique, nous convie à nous souvenir que l’espoir triomphe, et les apparences sont vaines.
- Le dernier sourire – film cambodgien de 110 min
- à 14h, on vous invite à suivre un prédateur réintroduit dans la nature. Les plans se dévorent à pleine dents , on voyage avec bonheur dans les montagnes jurassiennes.
Expos
Pour inciter à la réflexion (et à l’action!) autour du thème de l’année, trois expositions sont proposées. Sérieuses, un poil anxiogène, mais nécessaires.
Amer, une balise sans fard
Jusqu’au 10 avril au National Museum of Singapore.
L’expo est gratuite et mini : une quinzaine de panneaux nichés dans au second étage du musée, avec des photos reportages et pas mal de textes. Mais elle mérite qu’on s’y arrête.
Le message du collectif Argos – de journalistes, rédacteurs, photographes français – est clair. Au nom du futur et du bien commun, il est temps de mettre en pleine lumière les drames qui se jouent dans les océans du globe. Que ce soit la sur-pêche, et l’esclavagisme moderne associé. La pollution plastique, et les ravages sur la faune locale. La surexploitation minière ou touristique, et les conséquences irréversibles qu’elles augurent.
Aujourd’hui tout l’éco-système est en danger, des abysses aux peuples côtiers qui en vivent. Et ce quel que soit l’hémisphère, le continent ou la richesse du pays qui le borde. Constat terrible, non sans espoir. Grâce au travail des associations sur le terrain, exposé lui aussi.
What is left of reality ?
Jusqu’au 3 avril au Science Centre
On appelle ça « eco-anxiété » ou « solastalgie ». Deux noms pompeux pour désigner une réalité sombre : la souffrance psychologique des hommes et des femmes impactés au quotidien par le changement environnemental. Pour mieux cerner leur mal-être, et les dégâts causés par la sensation du monde qui s’effondre, rien de tel que de l’expérimenter… à travers une installation immersive high-tech qui vous plonge (virtuellement) à leur rencontre, au cœur de leur vécu et à l’écoute de leur témoignage. À vivre.
La technologie peut-elle sauver le monde et l’art peut-il le soigner ?
Jusqu’au 18 avril à la Sustainable Singapore Gallery.
Jolie question lancée en association avec les Swiss Week dans cette exposition installée à la Sustainable Gallery. Trois œuvres d’art interactives qui remettent en question la relation de l’homme à l’environnement. Avec en ouverture le 28 mars une table ronde sur la sécurité de l’eau « chaque goutte compte » à Marina Barrage.