DGers est une artiste française installée à Singapour. Singapour Live a eu le plaisir de la rencontrer, d’explorer les ressorts de sa créativité et de la suivre dans ses expériences asiatiques.
Son parcours
Gersende est originaire de l’Est de la France. Elle s’est formée initialement aux Beaux-Arts de Besançon, formation qu’elle a ensuite complétée dans les domaines du design graphique, du design intérieur, de l’évènementiel, du marketing et de la publicité.
Il y a 4 ans, elle quitte une vie paisible au Luxembourg pour tout changer et s’installer à Singapour avec son mari et ses enfants. Voyager sac au dos, découvrir d’autres cultures, d’autres pays ne lui fait pas peur et elle adore enchainer de nouvelles expériences.

Sa compagnie s’appelle DGers ou D’Gers, de son nom d’artiste, diminutif de Gersende que ses potes de lycée lui ont trouvé. DGers fournit des services de conseil en identité visuelle, pour les entreprises ou les particuliers. Et réalise aussi des œuvres d’art sur commande, de la fresque murale aux objets personnalisés: vaisselle, textile, tableaux. Elle utilise principalement des techniques de collage de matériaux de récupération, de peinture, de calligraphie et d’impression.
Les œuvres présentées dans cet article peuvent être proposées en impression poster, et la plupart sont personnalisables pour des commandes en grandes quantités.

D’Gers dirige des ateliers créatifs pour des évènements d’entreprise ou privés. Elle est intervenue au lycée français de Singapour pour animer des séances de création artistique.
Et a récemment créé la marque HelloArt dont l’objectif est de rendre l’art accessible à tous. Les deux produits phare sont une collection de cartes postales à exposer et un masque textile, facile d’entretien, léger et réutilisable, approuvé par les autorités singapouriennes.

Engagée dans la protection de l’environnement, DGers a réalisé plusieurs projets de fresques murales à la demande des agences gouvernementales singapouriennes, dont celles de la première ferme communautaire à Ang Mo Kio.
DGers fait partie de plusieurs groupes d’artistes, dont le Women Arts Association à Singapour et un autre groupe moins formel, qui regroupe des artistes ouzbeks, malais, turcs et singapouriens, qui ont exposé ensemble en Indonésie et aux Philippines.

L’interview.
SL : Qu’est ce que la créativité pour toi ?
DGers: c’est le lâcher prise, c’est tester, dépasser des limites et trouver des idées en résonance avec son corps et son esprit. C’est oser être différent, ne pas juger, aller au-delà des diktats et de la doxa en matière d’art.
Quels sont tes artistes préférés ?
Nicki de St Phalle et ses nanas colorées, avec des lignes simples qui dépassent les représentations féminines standard. Salvator Dali pour sa folie et sa technique fantastique.
Ici à Singapour, j’aime beaucoup Monsieur Yu Li et ses statues colorées en métal. C’est aussi une personne généreuse et positive. Une belle rencontre ! Enfin, je donne un coup de chapeau à Barry Yeow dont j’admire beaucoup le travail et avec qui j’ai réalisé des projets de street art.
Où peut-on voir tes œuvres ?
Chez moi autour d’un café, contactez moi au 9824 4036, aussi à Katong dans un centre d’exposition de design intérieur de Louve Luxe. Les fresques murales sont à la ferme communautaire de AMK au 5038 Ang Mo Kio industrial park 2, aussi à AMK Hub. Enfin, sur mon site web et ma page Facebook d’Gers Feitouchi.

Quels sont tes projets à venir ?
Un nouveau projet de street art à Singapour avec 6 nouvelles fresques dont 3 déjà réalisées. Des projets de design intérieur pour des hôtels et des cafés. Et de nouvelles activités d’éducation pour appréhender l’art, pour les adultes et les enfants. Et j’attends que l’on puisse reprendre les expositions.

Tu as une silhouette athlétique. Quels sports pratiques-tu ?
Le vélo, la course à pied, le fitness, et j’ai démarré le yoga et le pilates, plus doux pour le corps. Les cours collectifs me manquent ! Dernièrement, j’ai parcouru à vélo les 126 km de parcs connectors en 12 heures, un défi à la hauteur du crircuit breaker.
Qu’est -ce qui te surprend à Singapour ?
Les contrastes : on passe de HDB aux shop houses, à la verdure, aux blacks and white houses, aux parcs. Un mélange étonnant !
Un endroit relaxant à Singapour ?
Le MacRitchie Reservoir, pour la jungle, les animaux, la verdure.

Parle nous de tes expériences gustatives en Asie.
J’aime beaucoup goûter de nouvelles choses, même les plus surprenantes ! À mon arrivée à Singapour, j’ai été très attirée par les couleurs des ais kacang, mais le goût ne m’a pas enchantée. J’ai testé le durian puff, qui est la forme la plus concentrée et puissante de la saveur du durian. Je n’ai pas réessayé ! Les larves grillées au Cambodge, une autre expérience mémorable. Ça n’a pas de goût particulier. Il s’agit surtout de dépasser ses propres préjugés et ses habitudes alimentaires.
Quel est ton personnage imaginaire préféré?
Alice au Pays des Merveilles.
Propos recueillis par Marie-Hélène Mansard
Contact
- Tel : 9824 4036
- Site : Dgers Entertainment
- Facebook : d’Gers Feitouchi