Une pluie tropicale s’abat sur le condo. Vous filez enfiler une paire de tongs en plastique pour ne pas souiller vos précieuses sandales de cuir véritable? Gare à vous. Le danger guette! Et pas forcément là où vous l’attendez.

Certes, vos vieilles tatanes sont moches et super résistantes. Mais elles sont aussi très glissantes !
Croyez-en ma récente expérience…
« Qui pense faire le malin, tombe dans le ravin ».
Et se foule la cheville en un clin d’œil.

Photo pixabay

Suffit de pas grand chose…

Une rue détrempée. Sac dans une main. Smartphone dans l’autre (oups).
Une seconde d’inattention (oups oups). Quelques irrégularités au sol…
Eh hop là !
Fesses par terre. Un mois de béquilles.
Que du bonheur au pays des escaliers, des marches, du five-foot-way, de la chaleur et de l’humidité.
Avec, coco sur le durian, un look d’enfer et des heures de physio à l’horizon.
Et le pire, c’est qu’aujourd’hui cette histoire est devenue tristement banale...

La leçon de tout ça ?

1. On oublie les tongs sous la pluie.

Idem pour les sandalettes patinoires, les espadrilles compensées et autres Stilettos.
Seules restent les baskets waterproof… Ou les pieds nus !

Photo unsplash

Des expertes expats m’ont confié qu’elles n’avaient pas trouvé mieux.
Bof. Vous en pensez quoi ? J’ose le débat.

2. On se méfie des travaux.

Photo unsplash

Qui font des trous, des p’tits trous, encore des p’tits trous et des grands trous…
À Singap’ y’en a partout ! Et cachés en plus.

3. On lève le nez de nos écrans.

Dans le métro, dans le bus, sur le trottoir…  Quitte à passer pour un OVNI dans la tribu des têtes baissées.
D’ailleurs là-dessus, même la ville s’est engagée à nous aider.
En disposant, dans le centre-ville, des LED sur les passages piétons les plus critiques.
En collant au sol, ailleurs, de gros autocollants jaunes où sont inscrits ces mots « Look up » !
Allons, vous ne les aviez pas remarqués ? Décrochez de l’Iphone, on vous dit.

4. On se concentre au carrefour.

Pas comme les phone zombies (ce nom est officiel) qui traversent à pied… ou à vélo, sans regarder ni écouter, beat à fond dans l’oreillette. Toute génération confondue…

Un comportement dangereux.
Si courant que Singapour, constatant en 2020 l’augmentation sévère d’accidents « pour cause de distraction », a décidé d’ajouter un code de conduite inédit pour les piétons à son Mobility Act. À consulter ici.

Le message est simple.
Tout le monde doit contribuer à sa propre sécurité sur la voie publique en respectant les règles de base: marcher sur le trottoir, ni sur la rue ni sur les pistes cyclables, rester vigilant pour éviter l’obstacle, une voiture, un cycliste…
En d’autres termes : « C’est pas parce que t’es à pattes que t’es le roi du path ! »
Et que les autres véhicules seront systématiquement en tort vis-à-vis de toi.

5. On soigne ses addictions.

Photo unsplash

En l’occurrence ici celle du téléphone… l’organe vital devenu poison, qu’on ne lâche plus en marchant, en courant, en pédalant.
Et même au volant ! (Certains taxis se reconnaîtront).

En essayant de me renseigner là-dessus j’ai découvert l’existence de la « nomophobie » : une forme d’anxiété démesurée à l’idée de se retrouver sans son téléphone… Un trouble qui traduit, de fait, une addiction claire à l’engin.

Damned ! j’en suis atteinte. Il est temps de commencer une cure de détox.
En partant par exemple en vacances à Rajat Ampat, le paradis bleu sans wifi ?

Ah ben non ! J’oubliais, je ne peux plus marcher.
C’est vraiment ballot.

Rosita Rosita

Laisser un commentaire

Votre commentaire s'il vous plait!
Merci d'indiquer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.